Mon cœur balance
entre mes fesses.
Bien sûr, ma tête est au courant.
Courber l'échine, une autre posture ne change rien.
Etre chien arrange, pour nombre d'entre nous.
J'ai toujours porté des puces.
Le chien fou, fidèle aux heures de pointe
s'agace lui-même avec sa queue.
Une lutte épaisse s'installe:
contre sa peau,
contre ses poils,
contre les fantômes que le maître a dispersés dans l'air.
Tout une dimension à discerner.
Hurler, courir, manger le vent pour l'apaiser,
jouir et gronder, le corps perdu sur la terre.
Frémir sans cesse, pour ne pas que le soleil s'arrête.
Mon cœur bat dans mon ventre,
et résonne mon sexe.
mon corps ploie,
ma tête balance entre mes jambes.
21 juillet 2009